de vitry à cuba,                                       la citoyenneté globale

 

La citoyenneté globale : un défi et un objectif

 

Le projet entre le IES Luís Seoane, de Pontevedra (Espagne), le IPVCE Che Guevara de Santa Clara (Cuba) et le Microlycée 94, de Vitry-sur-Seine (France) tentera, à travers la connaissance mutuelle et la coopération internationale, d’affirmer un modèle de citoyenneté globale active et solidaire, engagée dans le développement social, économique et culturel durable.

 

Le travail se fera en équipes coopératives et interdisciplinaires qui réuniront les élèves des différents lycées, avec une méthodologie active, basée dans l’apprentissage par des projets et des problématiques.

En même temps que les élèves travaillent les aspects culturels et sociaux et se rendent compte des principaux dangers pour la construction d’une citoyenneté globale, on améliorera l’emploi des langues maternelles (espagnol, français, galicien…) et on renforcera le compromis pour la construction d’une société plus juste, équitable et durable.

Les langues communes du projet seront le français et l’espagnol.

 

Thèmes à travailler

- Les racines françaises de Cuba

- Patrimoine : « Je connais ma ville », « Analyse de genre de ma ville »

- Egalité entre filles et garçons

- Diversité culturelle et dialogue

- Ma ville et l’environnement. Défis écologiques et solutions à portée locale  


Atelier de percussions cubaines

La musique cubaine vient du métissage des sources africaines et européennes, surtout espagnoles, mais aussi françaises. Les instruments de percussion sont très présents dans les différents styles de musique cubaine, et produisent des polyrythmies d’une grande richesse.

 

Nous aurons l’occasion de jouer ensemble sur les différents rythmes et d'apprendre la multiculturalité de cette musique.

Cet atelier, animé par le percussionniste cubain Abraham Mansfarrol, a pour objectif d'apporter aux élèves une ouverture d’esprit, et leur permettre de découvrir de nouveaux rythmes et l’autonomie dans la création


Création d'un potager urbain

Cuba est l’un des pays où l’agriculture urbaine s’est le plus développée après la grave crise financière qui a frappé le pays suite à l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991. La production agricole dans les villes a été considérée alors comme une des solutions au problème alimentaire. Pour pallier le manque d’expérience des gens en matière de production de légumes sur des petites parcelles, un vaste réseau a été mis en place pour dispenser des formations et distribuer des semences et des outils.

Aujourd’hui on estime qu’au moins 350.000 « agriculteurs urbains » cultivent plus de 70.000 hectares de terre qui était inutilisée dans les quartiers. Ces coopératives des jardins urbains, les « organopónicos », produisent des légumes bio vendus directement aux consommateurs ou à travers les marchés locaux, ce qui évite le coût du transport. Les écoles et les hôpitaux proches en profitent, car ils reçoivent au moins 10% des légumes et fruits produits dans les quartiers.

 

L’idée de création d’un Jardin Potager surnle site Sémard, est venu en voyant le terrain disponible dans la cour. Nous avons pensé que nous pourrions faire des ateliers pratiques, pour initier nos élèves à la plantation des légumes et des fruits de saison.

L’objectif est d’impliquer dans le projet les élèves du Microlycée mais aussi les élèves du Lycée Professionnel, avec lesquels nous partageons cet espace. L’Association Planète Lilas nous aidera dans cette initiative.

Shany, Manon et Hugo, élèves de 1ère L, s'initient à la construction de bac.

Ils manient perceuse et pinceau avec brio...Bravo à eux !



Cuba - Vitry: street-art

Dans les espaces publics, l’art urbain représente la voix de la communauté, des groupes marginaux et des jeunes qui luttent pour être entendus. Cuba ne fait pas exception. A la différence près que parfois l’art urbain cubain, comme le latino-américain, se distance quelque peu de l’art associé au mouvement hip-hop pour faire passer des messages politiques et raconter des histoires de luttes qui parlent au spectateur.

 

L’idée est de comparer les peintures de rue cubaines avec celles de Vitry, considérée aujourd’hui comme une place forte du Street Art.

Le documentaire

In extremis

en ligne !